Les étirements musculaires sont à l’heure actuelle remis en question. Les institutions formatrices des spécialistes du sport, de la santé et du bien-être doivent être à la pointe des connaissances scientifiques. La prise en considération des habitudes antérieures doit permettre une meilleure adaptation des données à transmettre à la population visée.

L’objectif de ce travail est d’obtenir des renseignements sur la pratique des étirements des étudiants en Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives (STAPS) de première année et de connaître les idées qu’ils se font sur leur pratique. Un questionnaire a été distribué auprès de 129 étudiants. Les résultats montrent que 98 % des étudiants ont une pratique régulière des étirements musculaires depuis bien plus longtemps que leur arrivée en STAPS (7 ± 4 ans). Les étirements musculaires sont réalisés majoritairement lors de l’échauffement (96 %) avec pour objectif majeur (61 %) de mieux récupérer et de diminuer les courbatures, et pour objectif second (31 %) d’éviter les blessures.

Ces résultats nous amènent à penser qu’il existe une culture sportive des étirements musculaires mais aussi un décalage entre les données scientifiques et le terrain.

Recently, stretching has been reconsidered seriously. Scientific knowledge must drive the specialists in sports and health. Taking in account usual habits will bring to all more adapted transfer of performance data to the involved people.

The objective of this study is to collect some information relative to stretching with the student in first year of physical education cursus, get their feeling about their habits and try to establish a relation between the stretching and the injuries. A questionnaire was distributed to 129 students. Feedback analysis demonstrates that 98 persons have a regular practice of stretching far before joining their sports studies. For them, stretching is mainly done during warming up (96%) with the goal of better recovery and less delayed onset muscle soreness and avoid injuries.

This results let us concluded that it exist a kind of sports culture relative to stretching but obviously a gap between scientific data and common feeling.